Laurent
POLEO GARNIER
Artiste multidisciplinaire
vit à Paris
Né à Paris en 1995, Laurent Poleo Garnier démarre ses études par une école de communication visuelle avant de se diriger vers les arts plastiques qui privilégient une approche plus libre.
Après une classe préparatoire, il intègre en 2015 les ateliers de Patrick Tosani, de Marie-José Burki et enfin d’Hélène Delprat aux Beaux-Arts de Paris. Il y explore différents médiums tels que la vidéo, le dessin, la danse et la photographie qui devient sa pratique de prédilection.
En 2019, Il part étudier à la UDK de Berlin et obtient son diplôme en 2020. La même année, le Festival d’Automne sélectionne pour sa campagne d’affichage dans Paris le portrait qu’il a réalisé du chorégraphe/danseur François Chaignaud.
En 2022 une première exposition personnelle lui est consacrée chez Remèdes galerie à Paris et il remporte le deuxième prix PICTO de la photographie de mode assorti de la dotation le19M offrant une collaboration avec la Maison Lesage. En septembre 2022 il présente alors une série de portraits photographiques et dessinés des brodeuses de Lesage, lors de la première exposition du 19M intitulée « Face à Face ». Ses photographies intègrent alors les collections publiques du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.
Son intérêt pour le portrait l’amène à concevoir en décembre 2023 une série d’ateliers photographiques pour au studio 13/16 du Centre Pompidou.
La réactivation des icônes de la danse parcourt son travail photographique et performatif comme lors de son diplôme de fin d’études aux Beaux-Arts de Paris en juillet 2020 autour de la figure de Nijinski. Dans l’amphithéâtre de morphologie de l’école il avait alors parodié la mythique scène du faune dans l’Après-midi d’un faune sur la musique de Debussy.
En Janvier 2023, l'Institut Giacometti de Paris lui commande une performance qu’il intitulera Parade fantôme pour une rose, duo surréaliste composé avec l'actrice espagnole Mina Serrano. Cette performance s’inspire du tableau de Salvador Dali La femme à tête de rose (1935).
Dans mon rapport au modèle je poursuis l’idée de la relation, de la connexion, voire de la fusion à l’autre le temps de la séance de travail.J’interroge la réversibilité des rôles. La transformation agit comme révélateur des multiples facettes qui composent un visage.
Mes portraits filmés rendent hommage aux icônes du jour et de la nuit, à des visions d’époques fantasmées et réinterprétées par la directiond’actrices. À partir d’extraits sonores d’archives télévisuelles je réalise des courts-métrages dans lesquels mes actrices rejouent en lip sync un ou plusieurs rôles à la fois. Ces films sont pour moi l’occasion de célébrer l’histoire de la mode et du cinéma incarnée par des figures intemporelles et inspirantes telles que Monica Vitti, Twiggy, Veruschka, Pina Bausch, …
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2021 Sélection du film « Pina » en compétition officielle,
Festival international du film de mode ASVOFF
2020 « Métamorphine »
Galerie 57bis, Paris / commissariat, Antoine Gentil
2019 Group show atelier Thomas Zipp
Galerie C1, Berlin
2018 Sélection du film « Helenska » en compétition officielle,
Festival international du film de mode ASVOFF
2016 Stylist x The Stackers,
Galerie Durant-Dessert, Paris.
2015 Concours Book Machine, salon Paris Photo,
Grand Palais, Paris.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2022 «Face à Face», le19M, Paris
«Le laboratoire des icônes», Remèdes galerie, Paris
Photo festival Saint Barth Art Week, Musée du Wall House, Gustavia
2021 « Funambules », Galerie du Crous, Paris.
2021 « Le Faune » DNSAP, Amphithéâtre de morphologie Galerie droite, ENSBA, Paris.
2021 Galerie STUDIO BETA, Berlin